Pour l’heure, et avant le lancement “officiel” des ventes, il m’a semblé évident de proposer la ligne en avant-première, à des personnes ayant aujourd’hui la possibilité de pré-commander la ou les pièces de leur choix, avec un paiement anticipé et une livraison prioritaire dès réception en stock de leur pièce. 

La production ayant déjà été lancée, les livraisons devraient commencer d’ici la fin septembre 2023, avec une possibilité éventuelle de livraison anticipée si la pièce venait à être disponible plus tôt. 

Les modèles étant produits en série limitée, et numérotés, les premiers clients pourront choisir leur chiffre fétiche, dans la limite des disponibilités de ces derniers au moment de la commande, sur demande écrite. 

Quel que soit le numéro, j’espère que mes vêtements deviendront les vôtres, et plus encore vos nouveaux grigris…

Lorsqu’il s’est agi de trancher la question de la production, la fabrication française s’est révélée comme une évidence. Et pour cause, l’idée de départ et l’inspiration principale de ligne émane d’un désir de durabilité et de persistance du beau, du souvenir de vêtements toujours désirables malgré la valse des années. Autant de vêtements héritages, créés dans la France de leur époque, auxquels je rends aujourd’hui hommage, en assurant leur descendance dans un atelier parisien, au cœur du sentier. 

L’ensemble des fournitures est choisi chez des fournisseurs français, les boutons sont notamment fabriqués dans une manufacture Lyonnaise.

Par ailleurs, aucun bouton en matière synthétique n’est utilisé, uniquement des matière noble et robuste telle que la nacre, la noix de corozo ainsi que l’aluminium. 

C’eût été trop dommage que de bâcler les étiquettes! Ainsi, comme pour le reste de la création, c’est allié à un fabricant français de label que nous avons créé nos griffes, mais aussi et surtout les étiquettes portant les textes dédiés et écrit pour chacune des pièces, à lire et à relire.  

Une ligne, “dans la peau”, comme un tatouage, la réminiscence de la mémoire “e/ancrée”.

Le nom de la ligne émerge de l’affirmation de sa qualité de ligne, au rebours d’une collection, dont j’ai voulu m’affranchir par-là des contingences. C'eût pu être un caprice, que j’aurais avec plaisir assumé,  cela tient en fait d’une nécessité essentielle rendant impossible ou vaine la création à l’aune de l’éphémère et de la saisonnalité. 

“Dans la peau”, suggère cette essence épidermique voire viscérale, persistante et indélébile. Elle dénote de la pénétration physique de l’objet qui dès lors transcende. Et toutes les connotations qui gravitent autour de cette expression, dont je fais un nom propre pour être celui de ma ligne, sont à propos : 

L’amour et l’expérience du sentiment amoureux (“avoir quelqu’un dans la peau”), mais aussi l’accession à l’identité d’un tiers (“être dans la peau de quelqu’un”, ici la mienne que j’offre métaphoriquement dans la matérialité de mes vêtements).